Le point sur l’importance des dépistages en élevage canin.
De nos jours il existe des moyens très simples de réaliser les dépistages pour les maladies liées à la race de nos compagnons. Vous vous demandez pourquoi cela est important ? Tout simplement pour éviter de vous retrouver avec un chiot qui, en grandissant, pourra potentiellement développer une maladie qui peut-être évitée… Le rôle de l’éleveur est primordial car c’est à lui de faire tester ses parents.
Il y a des maladies qui sont sous surveillance et/ou en émergence selon la race de votre loulou. La SCC, entre autres, propose des dépistages par prélèvements buccaux à réaliser sur les reproducteurs par les vétérinaires. De plus, il est possible de faire des tests oculaires par un ophtalmologue et enfin des radios des hanches et des coudes (selon la race des chiens). Ceci pour écarter les parents atteints de la reproduction. Ces simples vérifications peuvent vous éviter bien des désagréments par la suite. En effet, une maladie génétique nécessite des traitements médicamenteux et peut induire des déficiences physiques ou physiologiques chez votre chien.
Pour les maladies génomiques, il y a 3 statuts : exempt, porteur sain et atteint.
Exempt, l’animal ne porte pas la maladie.
Porteur sain, l’animal porte la maladie mais ne la développera pas.
Atteint, l’animal porte et développera la maladie.
Une fois les résultats connus, il convient de faire les mariages en conséquence : 2 exempts ok, 1 exempt et un porteur sain ok, 1 exempt et 1 atteint ok, 2 porteurs sains et 2 atteints ne sont pas possibles.
Particularité pour les dysplasies hanches et coudes : il y a une part de génétique et une part de vigilance pendant toute la croissance du chiot. Les parents atteints d’un stade C et plus pour les hanches ne doivent pas reproduire. Il en est de même pour ceux en stade 2 et plus pour le coude (tolérance pour un stade 1 si croisé avec un indemne mais à limiter). Les radios réalisées sur les parents doivent être interprétées par un spécialiste pour être validées (celui du Retriever Club de France pour les labradors). Mais, le futur propriétaire joue un rôle important également dans l’apparition des dysplasies. Pendant la croissance, le chiot ne doit pas être contraint à des activités physiques explosives types jogging, agility, sauts, escaliers à répétition et dérapages sur surfaces glissantes types carrelages. Il convient de demander conseil à votre éleveur pour plus de précisions sur les dosages… De même, un surpoids du chien implique des risques pour son ossature… tout comme pour nous.